Cette comète découverte par l'astronome amateur japonais Hideo Nishimura le 12 août 2023 est actuellement visible dans les premières lueurs de l'aube en direction de la constellation du Lion, vers l'horizon est-nord-est. Elle se rapproche de plus en plus du Soleil et demeure difficile à distinguer car lorsqu'elle se lève vers 5h30 du matin le fond de ciel s'éclaircit très vite. 

Le 10 septembre 2023

Voici une image de C/2023 P1 Nishimura réalisée à 5h47 HL alors que le fond de ciel était déjà largement éclairé par les lueurs de l'aube. Cette fois-ci j'ai réalisé la prise de vue avec le Sony A7s équipé d'un objectif Pentacon de 135 mm. La comète montre un noyau brillant verdâtre qui semble être de magnitude 4. On devine la présence d'une queue fine et longue mais dans ce ciel déjà bien lumineux elle demeure assez fantomatique. Je pense qu'après ce 10 septembre elle va devenir très difficile à observer.

 La comète C/2023 P1 Nishimura le 10 septembre 2023
Sony A7s et téléobjectif Pentacon 135 mm - 10s de pose à 800 iso
Marseille (13)

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La période de nouvelle Lune du mois de mai propice à l'observation du ciel profond a été marqué par un long épisode pluvieux. Maintenant la Lune est de retour dans le ciel du soir et elle inonde la voute céleste de son intense clarté. Mais je ne pouvais pas me résoudre à attendre la nouvelle Lune du mois de juin pour repartir explorer les nébuleuses et autres amas d'étoiles, surtout qu'en juin les nuits sont particulièrement courtes. Du coup j'ai feins d’ignorer la présence de la Lune (tant pis si elle est gênante) et je me suis rendu en mode "mort de faim" sur mon spot de Pichauris, dans les collines de la chaine de l’Étoile.

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Une étoile massive en fin de vie a explosé en supernova dans la célèbre galaxie M101, elle a été découverte le 19 mai 2023 par l'astronome japonais Koichi Itagaki. M101 est une grande spirale vue de face située dans la constellation de la Grande Ourse, elle est située à 21 millions d'années-lumière de nous. Quant à la supernova (SN2023 ixf), elle est apparue dans l'un des bras spiraux de la galaxie, tout près d'une brillante région HII (NGC 5461). Lors de la découverte l'étoile mourante était à la magnitude 14,9, quelques jours plus tard (le 22 mai) sa magnitude était estimée à 10,8m, un éclat apparent qui la rendait accessible aux plus petits instruments. L'évolution de l'éclat de la supernova va être intéressant à suivre au fil des jours. De mon côté j'ai essayé de lui tirer le portrait le 28 mai au matin depuis mon spot de Pichauris avec le Vaonis Vespera. Malgré la présence du premier quartier de Lun  l'image montre parfaitement la supernova nichée dans les spires de la galaxie M101.

M101 et SN2023ixf -  Galaxie et supernova dans la Grande Ourse
Vaonis Vespera 50/200 mm - mode mosaic - live stacking de 315 images et 52:30 mn de pose
Pichauris (13) - Lune éclairée à 53%

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L'étoile de Barnard (HIP 87937) est une naine rouge de type sdM4.0V localisée dans la constellation d'Ophiucus (aux coordonnées : 17h57m49s et +04°40’06”). Cet astre discret de magnitude 9,5m a été découvert par l'astronome américain Edward Emerson Barnard en 1916. Il s'agit de l'une des étoiles les plus proches de notre système solaire, sa distance est estimée à seulement 5,95 années-lumière. Cette naine rouge présente la particularité d'être l'étoile dont le mouvement propre est le plus rapide du ciel, 10,3" d'arc par an ! Ce déplacement sur la voute étoile peut-être mis en évidence en réalisant des images d'années en années. Pour commencer cette expérience photographique de longue haleine j'ai utilisé le Vaonis Vespera le 15 mai 2023. Rendez-vous les prochaines années pour observer son déplacement.

L'étoile de Barnard en 2023 -  Naine rouge dans Ophiucus
Vaonis Vespera 50/200 mm - mode mosaic - live stacking de 140 images et 23:20 mn de pose
Marseille (13)

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Le ciel dégagé et l'absence de la Lune offrent des conditions propices pour réaliser une nouvelle cession d'astrophotographie en live stacking avec le Vespera de Vaonis. Cette fois-ci j'ai installé la lunette sur mon balcon sud, le vespera est capable de fonctionner et de compenser la rotation de la Terre en s'alignant sur les étoiles qui se présentent devant lui, il n'a pas besoin de voir l'étoile polaire, c'est vraiment génial pour une utilisation en ville sur une terrasse. Pour commencer j'ai eu envie de tirer le portrait à la star de l'hiver, la belle nébuleuse d'Orion M42 (4,0m - 66'). Cette brillante région d'hydrogène ionisé est située à 1500 années-lumière, il s'agit d'un chaudron actif de formation d'étoiles. Sur l'image j'ai réalisé un cadrage qui permet également d'admirer l'amas ouvert NGC 1981 (4,2m - 25') et à sa droite la nébuleuse bleutée brillant par réflexion NGC 1977. Cette nébuleuse est composée de poussières qui réfléchissent la lumière bleutée des étoiles jeunes qu'elle enserre.

 M42, NGC 1977 et NGC 1981-  Nébuleuses et amas ouverts dans Orion
Vaonis Vespera 50/200 mm - mode mosaic - live stacking de 366 images et 1h de pose
Marseille (13)

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Ce samedi 11 février 2023 la belle comète C/2022 E3 ZTF transite à seulement 1°20' de la planète Mars et pour profiter de ce rapprochement céleste nous nous sommes données rendez-vous à Pichauris, dans les collines de la chaine de l’Étoile près de Marseille. Ce soir le ciel est dégagé mais il est également très brumeux, l'atmosphère est saturée d'humidité. Pour garder un souvenir de cette rencontre je commence par installer le Sony A7S muni d'un vieil objectif Pentacon de 135 mm sur la monture Skywatcher Star Adventurer. Sur l'image on distingue parfaitement la coma bien verte de la comète d'où s'étire une large queue de poussières incurvée. La planète brille de mille feux orangés juste à côté, offrant un beau contraste de couleur avec visiteuse chevelue. Notons également la présence de l'amas ouvert NGC 1746 (6,1m - 40') du Taureau.

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Depuis que je pratique l'astronomie j'ai toujours eu le souhait de garder une trace de mes explorations célestes afin de pouvoir me souvenir de mes découvertes après des années de pratique. Le dessin astronomique et l'astrophotographie sont des disciplines que je pratique avec passion depuis longtemps mais j'ai toujours eu de mal à les mettre en œuvre en même temps. Il est en effet difficile de gérer la manutention et la mise en fonction d'un gros dobson et d'un second instrument sur monture équatoriale en simultané. C'est pour cela que j'ai toujours rêver qu’un jour sorte un petit instrument compact et automatisé qui me permettrait de pouvoir réaliser des images du ciel avec un minimum de contraintes pendant que j'observe et dessine. Ce petit instrument je pense l'avoir trouvé, il s'agit du Vespera.

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Après quelques jours de mistral glacial, le ciel est parfaitement dégagé mais le froid mordant ne m'incite pas vraiment à passer la nuit dehors. Comme la transparence du ciel est très bonne je me dis que ça vaut le coup de tenter d'observer la belle comète du moment depuis mon balcon nord. Et j'ai bien fait car même depuis la banlieue marseillaise C/2022 E3 ZTF se montre intéressante à l'oculaire. En plus de l'observer visuellement le 21 janvier 2023 vers 1h (voir le dessin exposé plus bas), j'ai également pu la photographier le 22 janvier 2023 vers 2h avec le Sony A7s et un téléobjectif Pentacon de 135 mm à 2500 iso. Malgré la pollution lumineuse on peut découvrir sur l'image la présence d'une queue de poussière et d'une antiqueue qui s'étire à l'avant de la coma.

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Durant la soirée du jeudi 20 mai 2022 le ciel était bien dégagé au dessus de Marseille alors que depuis plusieurs mois il y a très souvent des voiles nébuleux la nuit, même quand on a l'impression qu'il fait beau. Sortir observer en semaine quand le boulot nous attend le lendemain n'est jamais évident, surtout à l'approche de l'été quand le crépuscule astronomique arrive très tard. Heureusement pour moi j'ai un site d'observation potable accessible à moins de 30 minutes de la maison et j'ai a disposition le Celestron Nexstar 8 SE qui est vite chargé dans le coffre et qui est rapide à mettre en œuvre.

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Le mauvais temps de ces dernières semaines m'a une nouvelle fois fait rater la période de nouvelle Lune, cette courte période de ciel noir qui intervient une fois par mois et qui est particulièrement propice pour l'observation du ciel profond. Évidemment, comme bien souvent, c'est le lundi qui suit la nouvelle Lune que le ciel se dégage enfin. Le lundi au Soleil n'est malheureusement pas qu'un mythe ... Avec la reprise du boulot et des journées bien chargées qui vont avec, impossible de partir loin pour observer et de rentrer tard. Mais j'ai quand même bien envie de profiter du beau temps et d'aller explorer les galaxies du ciel de printemps ... Du coup, après moultes réflexions, je me suis motivé à prendre la route et rejoindre mon spot de Pichauris, dans les collines de la chaîne de l'Etoiles, non loin de chez moi.

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