Me voilà parti pour un troisième round avec le Canigou ! J'ai une nouvelle fois tenté de relever le challenge de percevoir le massif montagneux des Pyrénées orientales depuis les hauteurs de Marseille. Ces sommets sont situés à près de 260 km  de distance de la cité phocéenne et sont normalement invisible depuis nos côtes. Si nous pouvons les distinguer au dessus l'horizon en direction du couchant c'est grace au phénomène de la réfraction atmosphérique. Lors de mes deux précédentes observations j'ai eu droit à un massif tout aplati, puis un massif morcelé. Aujourd'hui j'ai plus de chance car la réfraction est haute et l'ensemble de la chaine montagneuse se distingue parfaitement au dessus de la Méditerranée.

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Images pour la période du mois de décembre 2023 à février 2024

L'opposition de Jupiter du 3 novembre 2023 est désormais largement dépassée. La planète géante gazeuse est maintenant parfaitement visible en début de soirée, par contre elle s'éloigne de la Terre de jour en jour, son élongation solaire diminue et  son diamètre apparent également car il va passer de 47,8" d'arc début décembre 2023 à 36,4" d'arc fin février 2024.

Le 17 février 2023 à 19h29 HL

Après une longue période sans obtenir d'images correctes de Jupiter, j'ai enfin pu bénéficier d'une nuit peu turbulente lors d'une sortie à Pichauris. Quel plaisir de retrouver la planète géante gazeuse, même si son diamètre apparent a bien diminué depuis le mois de décembre, il n'est plus que de 37,4" d'arc. La distance entre la Terre et Jupiter augmente, elle est désormais de 783 millions de kilomètres. Ce soir l'atmosphère jovienne montre une bande équatoriale nord (NEB) très riche en détails avec beaucoup de méandres de taches claires et de zones obscures. Je note également que l'hémisphère sud montre de nombreuses bandes sombres très fines.

Jupiter - Celestron Nexstar SE de 203 mm et caméra Altaïr GPCAM3 290C + barlow Kepler shorty 2x

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Nouvelle tentative d'observation du massif pyrénéen du Canigou depuis Marseille ce 11 février au coucher de Soleil. Ces montagnes catalanes sont situées à 260 km de distance de la cité phocéenne, de l'autre côté du golfe du Lion. Sa vision est rendue possible par la réfraction atmosphérique qui redresse l'image de ces reliefs lointains au dessus de l'horizon. En fonction des conditions de pression et de température atmosphérique la chaîne du Canigou apparaît plus ou moins complète. Sa silouette est parfois étirée verticalement, parfois aplatie, on ne sais jamais trop à quoi s'attendre, çà fait partie du charme de ce challenge. Ce soir, le Soleil se couche à droite du massif, et c'est au moment où l'astre du jour s'est "posé" sur la Méditerranée que les sommets du Canigou et du Barbet sont furtivement apparus en ombre chinoise.

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Le Soleil continue à assurer le spectacle et focalise l'actualité astronomique observationnelle sur lui avec l'apparition d'une grande tache solaire à sa surface. Nommée AR 3576, cet archipel de taches sombres s'étire sur plus de 150 000 km de diamètre et il est suffisamment grande pour être visible à l'oeil nu, juste à travers un filtre solaire. N'hésitez pas l'observer avec les protections adéquates si la météo le permet. Ce dimanche 11 février le beau temps est revenu après quelques journées pluvieuses, j'ai eu le temps de sortir la lunette de 125 mm et la caméra Altaïr GPCAM3 290M pour tirer un portrait détaillé de cette belle tache solaire. La voici, photographiée avec la barlow Kepler shorty 2x et le filtre Solar Continuum à 540 nm, dans cette longueur d'onde elle révèle toute sa complexité.

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Après toute une semaine de grisaille, le beau temps est miraculeusement revenu dans le sud de la France, pile pour un week-end sans Lune propice à l'observation du ciel profond, une véritable aubaine ! Avec ce beau ciel bleu sans nuages, nous décidons avec quelques copains de partir observer sur le plateau de Valensole, au pied du massif du Mondenier, dans le Verdon. Les longues nuits d'hiver peuvent nous offrir les meilleurs ciels de l'année lorsque la transparence atmosphérique est au rendez-vous, de ce fait je me dis que cela vaut le coup de ressortir le dobson Taurus de 508 mm après de longs mois où il n'a plus vu les étoiles.

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Chaque année, au début du mois de février, les marseillais peuvent voir le Soleil se coucher dans l'axe du lointain massif pyrénéen du Canigou qui se situe à 260 km de distance, de l'autre côté du golfe du Lion. Un challenge que je tente régulièrement de relever depuis les hauteurs du quartier de la Batarelle, au pied du massif de l’Étoile. Ce soir l'horizon ouest est assez brumeux et des nébulosités forment une large barre au dessus de la mer. Heureusement elle n'est pas trop opaque et après le coucher du Soleil je parviens à deviner une silhouette sombre qui s'élève discrètement au dessus de la mer. Voilà le Canigou qui fait son apparition !

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Le Soleil est couvert de taches en ce moment, si vous êtes équipés d'un filtre solaire n'hésitez pas à y jeter un coup d’œil. Le groupe le plus au nord a encore grossi depuis la réalisation de mon image le 21 janvier 2024, il est a surveillé. Ce groupe est nommé AR 3559, il se montre très actif est a donné un flare de catégorie M5.1 ce mardi 23 janvier 2024. L'image ci dessous a été prise avec un Canon 500D fixé au foyer d'un télescope Celestron 5 (125 mm).

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Cette période des vacances de Noël nous gratifie de quelques belles journées de temps clair. Même si nous avons tout juste passé le solstice d'hiver et que le Soleil reste bas sur l'horizon j'ai eu envie de ressortir la Lunt 40 mm BF600 et de me lancer dans une séance d'imagerie en H-alpha. D'autant plus que le disque solaire présente plusieurs grands filaments éruptifs et qu'une jolie protubérance s'élève au dessus le limbe nord-ouest de notre étoile.

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A la faveur d'un gros mistral, le golfe du Lion était parfaitement dégagé pour ce jour de réveillon de Noël. Les conditions étaient idéales pour tenter une observation du massif pyrénéen du Canigou depuis Marseille. La tradition veut que l'on essaye de voir les reliefs du Canigou se dessiner en ombre chinoise devant le brillant disque solaire mais lorsque les conditions s'y prêtent il est possible de relever le challenge sans l'aide de l'astre du jour. Et c'était le cas ce soir depuis mon spot de la Batarelle Haute où j'ai pu facilement le distinguer à l’œil nu dans les leurs du crépuscule !

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Le jeudi 7 décembre 2023 une grande protubérance solaire est apparue sur le limbe sud-ouest de notre étoile. J'ai utilisé la lunette H-alpha Coronado Solarmax de 90 mm de l'association ANDROMEDE pour l'observer et l'immortaliser. Ce jour-là la réalisation d'images avec la caméra Altaïr GPCAM3 290M n'a pas été une simple affaire car le ciel était assez largement couvert par un voile nuageux. Cette grande protubérance était vraiment remarquable, même si elle n'était pas particulièrement haute. En effet, elle se distinguais surtout par son allongement sur le limbe car elle s'étendait sur plus de 250 000 km, ce qui équivaut à près de 20 fois le diamètre de la Terre ! En plus des éruptions solaires, nous pouvons également noter la présence dans le quart sud-ouest de notre étoile du beau groupe de taches AR 3508, 3510 et 3511.

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