L'étoile de Barnard (HIP 87937) est une naine rouge de type sdM4.0V localisée dans la constellation d'Ophiucus (aux coordonnées : 17h57m49s et +04°40’06”). Cet astre discret de magnitude 9,5m a été découvert par l'astronome américain Edward Emerson Barnard en 1916. Il s'agit de l'une des étoiles les plus proches de notre système solaire, sa distance est estimée à seulement 5,95 années-lumière. Cette naine rouge présente la particularité d'être l'étoile dont le mouvement propre est le plus rapide du ciel, 10,3" d'arc par an ! Ce déplacement sur la voute étoile peut-être mis en évidence en réalisant des images d'années en années. Pour commencer cette expérience photographique de longue haleine j'ai utilisé le Vaonis Vespera le 15 mai 2023. Rendez-vous les prochaines années pour observer son déplacement.

L'étoile de Barnard en 2023 -  Naine rouge dans Ophiucus
Vaonis Vespera 50/200 mm - mode mosaic - live stacking de 140 images et 23:20 mn de pose
Marseille (13)

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Le festival des taches solaires continue, cette fois-ci elles constituent un grand archipel spectaculaire en forme d'arc qui attire l'attention. Contrairement à ma précédente cession d'imagerie solaire, aujourd'hui la turbulence atmosphérique est restée raisonnable, je suis parvenu à obtenir des prises de vue avec une bonne résolution avec la lunette TS Photoline ED de 125 mm et le setup habituel : La caméra Altaïr GPCAM3 290M, le filtre solaire ND5 et le filtre Altaïr continuum. Comme les images sont stables, j'ai tout de suite attaqué par un portrait du groupe le plus spectaculaire (AR 3297) avec la barlow Televue powermate 2,5x.

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Vénus fait sa réapparition dans le ciel du soir au début du mois de janvier 2023, on peut la rechercher comme un point très lumineux dans les leurs du crépuscule sur l'horizon sud-ouest. Au fil des jours l'élongation de la seconde planète du système solaire va augmenter et elle va gagner de la hauteur sur l'horizon en se détachant de la direction du Soleil. L'élongation maximale de Vénus est prévue le 4 juin 2023, avec un éloignement de 45° du Soleil.

Le 5 mai 2023 à 21h08 HL

Ce soir le ciel est dégagé, je ressors la lunette TS photoline 125 mm pour observer l'atmosphère vénusienne avec le filtre Altaïr NUV (en proche UV à 395 nm). A l'écran je remarque que l'atmosphère est incroyablement stable, le disque légèrement gibbeux de Vénus est découpé au couteau et des détails dans les nuages sont déjà visibles avant traitement. Les conditions de prise de vue sont donc idéales ! De nombreuses langues de nuages foncés chauffés par le Soleil s'élancent de l'équateur et remontent vers les hautes latitudes, la finesse des détails est extraordinaire pour ma L125 mm ! La seconde planète du système solaire se trouve aujourd'hui à 141 millions de kilomètres et son diamètre apparent est de 17,7" d'arc. 

Vénus - Lunette TS Photoline de 125 mm et caméra Altaïr GPCAM3 290M + barlow Kepler Shorty apo 3x + filtre Altaïr NUV 395 nm

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Au début de l'année 2019 j'avais découvert un groupement d'étoiles très dense sur les images de la survey DECaPS (cartographie du ciel austral dans le proche infrarouge). J'avais signalé ma découverte au groupe Deepsky Hunters et ses membres m'avait confirmé qu'il n'était pas encore répertorié. Cet amas d'étoiles apparaît particulièrement riche mais sa vision est altérée par le fait qu'il est caché derrière les filaments de matière du grand rémanent de supernova de la constellation des Voiles. Les étoiles de cet amas sont faibles, au delà de la magnitude 16. Ces critères expliquent qu'il n'ait pas été découvert plus tôt !

Image : DECaPS

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Le Soleil se montre toujours aussi actif, il y a en permanence des taches solaires à sa surface. Le plus beau groupe du moment est constitué des taches AR 3288 et AR 3285, elles sont située près du limbe ouest solaire et s'apprêtent à passer "derrière le Soleil", c'est à dire sur la face qui n'est pas visible depuis la Terre. Pour réaliser les images je vais utiliser la lunette TS Photoline ED de 125 mm, un filtre solaire ND5 et un filtre Altaïr solar continuum fixé sur la caméra Altaïr GPCAM3 290M. Malheureusement lors des prises de vue la turbulence atmosphérique s'est montrée assez catastrophique, impossible de faire passer la barlow 2,5x pour réaliser des gros plans. Du coup j'ai dû me contenter de la barlow Antarès 1,5x.

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La nouvelle Lune d'avril est arrivée, il est temps de repartir en quête des objets du ciel profond, que l'on n'apprécie vraiment que quand le ciel est exempt de lumière. Pour obtenir de belles visions des galaxies lointaines du ciel de printemps, il faut attendre que l'éclat gênant de notre satellite naturel ne soit plus présent et il faut impérativement s'éloigner de la pollution lumineuse des villes. C'est pour cette raison qu'en période de nouvelle Lune notre petit groupe d'observateur des RAGBR effectue régulièrement une migration vers les vallées reculées et sauvages du Verdon. Malgré des prévisions météo très mitigées pour cette sortie astro, le dobson Taurus 508 mm est une fois de plus du voyage, il est accompagné du petit Vaonis Vespera pour effectuer de l'astrophotographie automatisée pendant que je m'en mets plein les yeux dans le gros dobson. 

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La météo de ce mois de mars est vraiment pénible, le ciel est particulièrement changeant et les fenêtres de ciel clair ne sont pas assez pérennes pour permettre d'avoir le temps d'observer correctement. Et ce samedi 25 mars n'échappe pas à la règle, j'ai dû composer avec une turbulence atmosphérique capricieuse et des passages de nuages répétés pour réaliser quelques images correctes de l'activité solaire. Cela valait le coup de batailler un peu car notre étoile montre en ce moment de nombreuses taches solaires et certaines zones se montrent assez photogéniques. A commencer par cet archipel constitué des groupes de taches AR 3257 et AR 3259. Pour les détailler j'ai utilisé la lunette TS Photoline de 125 et j'ai attaqué d'emblée avec la barlow Televue powermate 2,5x et le filtre Altaïr continuum à 540 nm.

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Un mois après l'opposition, la planète Mars s'éloigne de la Terre et son diamètre apparent réduit inexorablement. Début 2023 il est déjà passé en dessous de 15" d'arc et son disque rougeâtre devient de plus en plus difficile à détailler au télescope. Mais comme la quatrième planète du système solaire est désormais haute dans le ciel dès le début de soirée, je vais quand même continuer à scruter sa surface.

Le 5 mai 2023 à 21h34 HL

Mars est désormais minuscule dans la lunette de 125 mm, son diamètre apparent n'est plus que de 5,3" d'arc. Ce soir elle est située à 249 millions de kilomètres de la Terre et sa période de visibilité s'achève car elle ne va pas tarder à passer derrière le Soleil. Cette image sonne un peu comme un adieu, jusqu'à la prochaine opposition. En ce début de soirée l'atmosphère est extrêmement stable ce qui permet de distinguer quelques détails sur cette petite bille orange, notamment la calotte polaire nord qui s'est reconstituée. Sur le limbe ouest une autre tache claire est perceptible, peut-être des nuages ?

Mars - Lunette TS Photoline de 125 mm et caméra Altaïr GPCAM3 290C + barlow Kepler shorty apo 3x

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Le Soleil se montre toujours aussi actif, en ce samedi 4 mars 2023 sa surface est couverte de nombreux groupes de taches. Comme cette fois-ci le ciel est parfaitement dégagé et que la turbulence atmosphérique reste très correcte, j'ai la possibilité de réaliser des images des zones actives dans plusieurs longueurs d'onde : En continuum à 540 nm, en proche UV à 395 nm et en h-alpha. Voilà ma terrasse transformée en observatoire multispectral ! Je commence les explorations par le secteur sud-est où la jolie tache solaire AR3245 a fait son apparition. La voilà en image, prise avec la lunette TS Photoline de 125 mm, la barlow Televue Powermate 2,5x et la caméra Altaïr GPCAM3 290M.

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La météo est au beau fixe pour cette nouvelle Lune de février, il fait même relativement doux. C'est très agréable pour nos observations nocturnes mais çà reste tout de même inquiétant pour l'état général du climat ... Pour un astronome évidemment ce beau ciel dégagé est une aubaine et j'ai bien l'intention d'en profiter ! Mon ami Lionel m'a proposé de prendre la route du centre d'astronomie de Saint-Michel l'Observatoire dans les Alpes de Haute Provence afin de rejoindre Romuald et Olivier, deux des médiateurs scientifiques du centre, et de partager tous ensemble une nuit d'observation avec leur télescope de 600 mm et mon dobson Taurus 508 mm.

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